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Répertoire des associations de Seine-saint-Denis VIH, Hépatites, Drogues et Dépendances |
CREATION DES COREVIH
TITRE : Les Corevih permettront de mieux répondre aux enjeux actuels de l'épidémie d'infection par le VIH, selon la Dhos PARIS, 29 novembre (APM) - Les centres de Coordination régionale de la lutte contre l'infection par les virus de l'immunodéficience humaine (Corevih) permettront "de mieux répondre aux enjeux actuels de l'épidémie", a déclaré à l'APM la directrice de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), Véronique Tirard-Fleury. Les Corevih remplaceront progressivement les Centres d'information et de soins de l'immunodéficience humaine (Cisih) dans la coordination au niveau régional de la lutte contre le VIH, en application d'un décret paru au Journal officiel du 18 novembre (cf dépêche APM RLIKI001). Selon le décret, ils seront mis en place "dans un délai de six mois après publication de l'arrêté sur les modalités de composition du Corevih", lequel devrait être publié au premier trimestre 2006, selon Véronique Tirard-Fleury. Parmi les autres textes à paraître, deux circulaires de recommandations rappelleront aux Corevih les priorités en termes de lutte contre le VIH, c'est-à-dire la prévention et l'éducation ainsi que la prise en charge des personnes migrantes. Jusque-là, les Cisih "regroupaient surtout des hospitaliers, même s'il y avait tout de même des concertations avec l'ensemble des acteurs", a indiqué à l'APM Franck Barbier, membre du collectif d'associations TRT-5 et ayant participé à l'élaboration des Corevih au sein du comité de pilotage mis en place à cet effet. Outre des associations de patients, ce comité de pilotage, instauré en janvier 2003 et dirigé par la Dhos, a associé de nombreux acteurs de la lutte contre le VIH, parmi lesquels la Direction générale de la santé (DGS), ainsi que des représentants des services déconcentrés (Ddass et Drass), des Agences régionales de l'hospitalisation (ARH), de la Coordination nationale des réseaux (CNR), du Conseil national du sida (CNS), de la Société française de lutte contre le sida (SFLS), de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) ainsi que des directeurs d'établissements de santé. Selon Véronique Tirard-Fleury, le principe des Cisih d'une "prise en charge globale et transversale" des patients sera conservé. Il sera cependant actualisé par "le rapprochement du secteur hospitalier et libéral", via la présence de représentants des réseaux ville-hôpital, mais également par "le rapprochement du soin et des activités de prévention, de dépistage et de prise en charge sociale". La composition des Corevih est ainsi "actualisée par rapport à 1988 (date d'institution des Cisih) et tient compte des caractéristiques et enjeux de l'épidémie actuelle". Y seront ainsi présents des représentants des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, des représentants des professionnels de santé et de l'action sociale, ainsi que des représentants d'associations et des usagers du système de santé. Les Corevih "seront un lieu de discussion autour d'une réalité régionale, autour de problèmes médicaux mais également sociaux", souligne Franck Barbier. Willy Rozenbaum, qui a également participé au comité de pilotage en qualité de président du CNS, a estimé que les Corevih, qui "permettront un fonctionnement en réseau", offriront une "réelle cohérence" à la lutte contre le sida à l'échelon régional. La question de l'implantation des Corevih, qui ne devrait pas être très différente de celle des Cisih, est actuellement débattue par les Ddass et les Drass ainsi que les ARH qui ont deux mois pour rendre leur avis. rl/hm/APM polsan RLIKT002 29/11/2005 12:47 SIDA ACTU |